Selon le SDI, le nouvel engagement des banques à financer les TPE et PME ne résistera pas à l’épreuve des faits et terminera dans les limbes de l’oubli, au même titre que les engagements de même nature pris en 2006 et 2008. L’équation est simple : les TPE, de plus en plus fragiles, ne font plus le poids face à l’aversion au risque développée par les établissements bancaires.
Exiger des objectifs chiffrés de financement des entreprises de la part des établissements bancaires constitue une aberration sur un plan économique autant qu’une vue de l’esprit sur un plan politique. Personne ne sait plus à aujourd’hui si les TPE périclitent parce qu’elles ne sont plus financées ou bien si elles ne sont plus financées parce qu’elles périclitent.
Pour mettre un terme à cette quadrature du cercle, la solution passe, selon le SDI, par un mode de financement mutualiste des TPE et PME, avec ou sans l’appui des réseaux bancaires traditionnels. Certaines grandes entreprises l’ont déjà compris, et mettent en place leur propre réseau de financement extra bancaire.