Si le Président de la République a reconnu que seules les entreprises étaient en capacité de créer de l’emploi, il n’a donné que peu de perspectives nouvelles quant aux moyens dont pourraient disposer les entreprises pour atteindre cet objectif par l’accès aux crédits et à l’investissement.
La BPI, la mise en place d’un PEA « PME », la réforme de la fiscalité des valeurs mobilières ne sont pas des éléments nouveaux.
La seule bonne nouvelle est la promesse d’un abandon de la recherche de financements par la multiplication des taxes et prélèvements, dans un contexte toutefois où leur niveau d’ores et déjà particulièrement élevé pèse les capacités des entreprises à investir et embaucher.
En définitive, F. Hollande prône l’offensive, mais en maintenant un statu quo dont l’écrasante majorité des TPE ne se satisfont pas.