Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, réagit
« Le gouvernement se tire une balle dans le pied. Selon les premiers éléments de notre dernière enquête trimestrielle sur l’État des lieux des TPE, l’inadéquation des profils aux postes de travail proposés est l’une des principales causes des difficultés de recrutement pour les TPE.
Or, les contrats de professionnalisation, notamment ceux visés dans le décret du ministère du travail, permettent l’insertion à l’emploi en alternance de personnes qui désirent acquérir une nouvelle qualification.
Si des économies doivent être réalisées sur la formation initiale ou continue, il serait plus opportun de s’interroger sur l’effet d’aubaine des aides à l’apprentissage utilisées par les grandes entreprises pour l’utilisation à bas coûts de jeunes en études supérieures.
Nous nous étonnons d’un certain deux-poids deux mesures : selon l’INSEE, l’État a engagé sur la seule année 2023 presque 60.000 nouveaux fonctionnaires. Ces arbitrages pénalisent une nouvelle fois les petites entreprises.
Dans sa logique de limiter le déficit, le gouvernement s’en prend aux mesures pour l’emploi alors qu’il se fixe pour objectif le plein-emploi. »