Réaction de Marc Sanchez, secrétaire général du SDI
« Alors que les artisans, commerçants et TPE affrontent une crise d’une intensité inédite, toute hausse des charges serait irresponsable. Le SDI refuse catégoriquement toute forme de prélèvement supplémentaire. Nous demandons plusieurs années blanches, y compris sur les prestations sociales, et proposons d’augmenter le temps de travail hebdomadaire afin de relancer la production, le pouvoir d’achat et les recettes publiques. Ce n’est qu’à ces conditions que nos petites entreprises contribueront au redressement budgétaire du pays. »
Lignes rouges claires, dans un contexte incertain
Invité de LCI, le Premier ministre a esquissé les contours du budget 2026 sans en dévoiler les arbitrages. Le SDI rappelle donc ses lignes rouges :
• Aucune hausse d’impôt, directe ou déguisée.
• Aucune remise en cause des exonérations de charges sur les salaires.
Un tissu économique au bord de la rupture
Les défaillances explosent. Les commerces de proximité désertent les centres-villes. L’enquête du SDI sur les TPE au T2 2025 le confirme : notre tissu artisanal est en grande difficulté. Dans ce contexte, ajouter des charges reviendrait à précipiter la chute.
Des propositions concrètes pour des résultats immédiats
Plutôt que des taxes supplémentaires, le SDI plaide :
• Pour plusieurs années blanches, y compris sur les cotisations sociales.
• Pour l’augmentation du temps de travail hebdomadaire, seul levier capable d’augmenter en même temps production, pouvoir d’achat et recettes publiques.
Budget 2026 : un test de responsabilité collective
Le SDI restera extrêmement vigilant quant à la répartition des 40 milliards d’euros d’économies à trouver, dans un Parlement instable où l’intérêt général peine parfois à s’imposer. Nos TPE doivent rester en capacité d’investir, de produire et d’embaucher. C’est aussi cela, l’équilibre budgétaire.