Tous les déchets ménagers destinés à la poubelle jaune sont désormais taxés au niveau des professionnels en lien direct avec le consommateur.
Les boulangers, poissonniers, bouchers, charcutiers, traiteurs et autres métiers de bouche doivent désormais déclarer le volume des emballages donnés aux clients en vue de verser leur éco-contribution.
Sur le principe, 1 passage en caisse = 1 emballage = 1 taxe
Il est aussi possible de payer la taxe au réel, en fonction du produit emballé, ce qui devient très acrobatique puisqu’à chaque type de produit correspond une taxe particulière.
C’est sans doute ce que l’on dénomme la « simplification administrative ».
Cette taxe est reversée à hauteur de 73% aux collectivités locales au titre de la gestion des déchets. Manifestement, malgré leurs niveaux élevés et en constante augmentation, les TEOM n’y suffisent pas.
En tout état de cause, le fait reste qu’une nouvelle charge pèse sur le dos de nos professionnels qui n’en demandaient pas tant dans un contexte économique particulièrement tendu et après les multiples hausses tarifaires qu’ils ont dû répercuter auprès de leur clientèle entre le coût des énergies et des matières premières, notamment.
Par ailleurs, nous soulignons que cette taxe intervient sans information ni préavis. Enfin… pas pour tout le monde, puisque la confédération de la boulangerie a travaillé à la simplification de sa mise en place. Dommage que le travail n’ait pas consisté à s’y opposer !
Le SDI s’y oppose vigoureusement pour sa part : halte à la surtaxation de nos entreprises !