Budget 2025 : la France bientôt sous tutelle ? Une fiscalité à contresens de la relance

Le rapport de la Cour des comptes est sans appel : avec un déficit public atteignant 5,5 % du PIB en 2023, la France s’expose au risque de voir ses choix budgétaires dictés par ses créanciers internationaux. Une situation alarmante qui aurait pu être évitée si les alertes répétées des acteurs économiques avaient été entendues. Mais cette fois, c’est l’emploi qui est directement menacé dans le cadre du vote du Budget 2025.

Un modèle économique à bout de course
Chaque année, l’administration se contente de colmater les brèches en puisant dans les poches des entreprises et des contribuables, sans jamais remettre en cause un modèle de dépenses devenu insoutenable. La question s’impose : l’État est-il réellement en capacité de gérer les ressources qu’il ponctionne ? Sans réformes structurelles, la France risque de perdre son autonomie budgétaire et d’anéantir son tissu entrepreneurial.

Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, alerte sur les dangers d’une telle politique :
« La Cour des comptes confirme notre analyse : le Budget 2025 repose sur une hausse massive des prélèvements, en particulier sur les entreprises, pour compenser des dépenses publiques qui échappent à tout contrôle. Mais à force de pressurer les forces vives de l’économie, ce sont des milliers d’emplois qui sont en jeu. De nombreux dirigeants, qui eux-mêmes ne se paient plus, vont être contraints de mettre la clé sous la porte. Et une fois de plus, Bercy constatera des rentrées fiscales bien moindres que ses prévisions. Il est urgent de réduire ces dépenses, d’alléger la fiscalité et de mettre en place des mesures concrètes : hausse du temps de travail, baisse des charges sur les salaires et simplification administrative. Ce sont les seuls leviers pour éviter l’effondrement du tissu économique. C’est ce que les Français attendent».

Des entreprises étranglées par une fiscalité punitive
Les entreprises, déjà fragilisées par un environnement économique instable, subissent une pression fiscale croissante. Plutôt que de favoriser l’investissement et l’emploi, l’État choisit une fois de plus d’augmenter les prélèvements, accentuant ainsi la précarité économique. Moins de trésorerie pour les entreprises, moins de compétitivité et, inévitablement, des suppressions d’emplois en cascade. Tant que cette logique perdurera, la croissance restera en panne et les entreprises seront condamnées à porter seules le poids d’une politique économique à bout de souffle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suivez-nous sur les réseaux 👇

Ne passez pas à côté des infos essentielles pour les chefs d’entreprise !
Droits, actualités, nouveautés : restez informé et prêt à agir en nous suivant sur les réseaux sociaux.