C’est le 12 mai dernier qu’a été lancé le groupe de travail en charge de réfléchir sur l’IA au sein du commerce.
Au nom des commerces de proximité, le SDI s’est impliqué en rappelant les freins et les attentes de nos petites entreprises à la lumière de la dernière enquête réalisée auprès de nos adhérents.
Le premier enseignement de cette enquête est la faible proportion d’utilisateurs déclarés puisque vous n’êtes que 20% à indiquer utiliser l’IA dans le cadre de votre activité professionnelle.
Les 80% qui ne l’utilisent pas évoquent une absence d’utilité à leurs yeux, un manque d’information quant à l’utilité potentielle, voire une méfiance à l’égard de la technologie.
De fait, la question de la sécurité et de la confidentialité des données est citée comme un frein par 46% des personnes interrogées ; la formation à hauteur de 40%.
Il semble que la question de la protection des données ne porte pas tant sur celles des clients mais sur celles de l’entreprise. Ce qui revient au final au même puisque les précieuses datas de l’entreprise sont celles de leurs clients.
Pour autant, avec plus de formation et de sécurisation, près de 50% seraient prêts à investir dans l’IA, notamment pour alléger leur charge administrative ou développer leur activité.
Justement, celles et ceux qui utilisent déjà l’IA citent le gain de temps comme premier élément de satisfaction, en premier lieu dans la rédaction et la gestion de documents (devis, contrats, courriers, rapports, rédactionnel sur les réseaux sociaux,…).
La réduction des erreurs et celle des coûts sont citées en seconde et troisième position.
Quant au développement de l’activité, 42% citent comme bénéfice la relation client et le service après-vente.
Sur ce dernier point, citons l’exemple d’une entreprise qui a fait appel à l’IA pour répondre aux questions basiques mais chronophages des clients, affectant la personne initialement en charge de répondre au téléphone à des tâches plus productives de recherche, relance et suivi de la clientèle.
Mais il est aussi possible de dénommer « IA » un logiciel qui permettra de valoriser la photo d’un produit par exemple avant sa mise en ligne sur un site ou les réseaux sociaux.
L’IA présente en réalité les mêmes enjeux que la digitalisation, dont elle est une suite logique.
Les questions légitimes qui peuvent se poser sont : pour quoi faire et à qui faire confiance sur un marché en plein essor où beaucoup de start-up ne survivront pas ?
Le CNC, avec le soutien de la DGE (Direction Générale des Entreprises) s’attèle à sélectionner des entreprises dignes de confiance agissant dans différents domaines.
Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous intéressé(e) par l’IA ? Pour quel(s) besoin(s) ? A quelle(s) condition(s) ?
Dites-nous tout en commentaire !