Réunion de travail du SDI avec Véronique Louwagie, ministre des TPE !

En sa qualité d’organisation patronale interprofessionnelle représentant les artisans, commerçants, professionnels libéraux et dirigeants de TPE, le SDI s’est porté à la rencontre de Mme Louwagie, ministre en responsabilité des nombreux sujets issus de nos adhérents, et donc du terrain, qui méritent attention.

Au regard de l’actualité, l’abaissement du seuil de franchise en base de TVA a bien évidemment été abordé avec une demande claire du SDI : un moratoire suspensif donnant le temps d’étudier concrètement les équilibres à trouver entre les différentes formes de statuts d’exercice d’une activité en termes fiscaux et sociaux, sans omettre la question de l’implantation sur les territoires.

Par ailleurs, la loi de « simplification de la vie économique » viendra prochainement à l’Assemblée nationale et le SDI entend peser sur les débats en vue de la prise en compte des difficultés de terrain. De fait, la loi votée au Sénat ne présente qu’un intérêt mineur pour les TPE et avantage en revanche les PME et grandes entreprises, jusqu’au principe de « Test PME ».

Cet intitulé même et la composition de son comité directeur démontrent que les indépendants et TPE en sont exclus de fait sinon de droit. Nous souhaitons ainsi que soient abordées à titre de simplification les questions de :

– Médecine du travail ;

– Modalités de versement des congés aux salariés du BTP ;

– Soldes et promotions ;

– Facturation électronique ;

– Frais bancaires ;

– Équilibre des relations locataires-bailleurs.

De plus, à plus long terme, il est évident que les pouvoirs publics préparent d’ores et déjà le budget 2026, sachant pertinemment que celui de 2025 n’était qu’un bricolage expédié au plus vite pour des raisons techniques et institutionnelles.

Un Budget qui ne résout rien sur le fond, qu’il s’agisse du financement des dépenses sociales ou du niveau des dépenses publiques nationales comme territoriales.

À ce titre, une vigilance particulière doit être portée à la question des allègements de charges sur les salaires et au risque de leur baisse, voire de leur suppression

Il nous semble enfin important de nous impliquer dans la question du coût des énergies avec les risques d’augmentation des tarifs inhérents à la disparition du dispositif ARENH (tarification nucléaire historique). Il est impensable d’être soumis aux fluctuations des prix de marché au gré des courtiers quand la France est en capacité de couvrir l’intégralité de nos besoins en électricité et qu’EDF est largement exportateur net.

En dernier lieu, la concurrence du e-commerce et des prix abusivement bas de certaines plateformes internationales doit trouver une réponse concrète par un soutien à la digitalisation des commerces de proximité en y incluant les questions de stockage et de distribution.

Sur tous ces sujets et ceux qui ne manqueront pas d’émerger, nous devons rester ferme et unis pour la sauvegarde et le développement de nos activités !

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