Les organisations syndicales de salariés promettent de bloquer l’économie du pays à partir de demain mardi 7 mars, pour une durée indéterminée.
Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, réagit :
« Malgré la perte évidente de chiffre d’affaires et donc les difficultés pour les trésoreries, la situation reste ambivalente pour les commerçants, artisans et dirigeants de TPE eux-mêmes touchés par une réforme dont ils rejettent très majoritairement les termes.
Exclus de fait de tout dispositif de pénibilité, ils le seront de même du minimum à 1200€/mois alors que leurs pensions de retraite atteignent péniblement les 800€ à 900€/mois pour 48H de travail par semaine selon la DARES.
Si beaucoup poursuivent leurs activités au-delà de l’âge légal c’est notamment en raison de ces faibles pensions mais aussi de la perte de valeur de leur fonds et entreprises largement démonétisées.
Certains ne manqueront pas en conséquence de se joindre au mouvement en tirant leur rideau, pour des motifs personnels, par solidarité, par obligation pour ceux dont les salariés ne pourront rejoindre leur lieu de travail.
Pour tous, mettre la France à l’arrêt signifie mettre à genoux les artisans, commerçants et dirigeants de TPE. Les organisations syndicales doivent aussi réfléchir sur cet impact auprès des populations de professionnels les plus fragiles ainsi que de leurs salariés.»