Selon une enquête Flash du SDI (voir en bas de page) menée dans la soirée du 22 mars via Twitter et Instagram, 63% des indépendants et dirigeants de TPE entendent se joindre au mouvement national de grève et manifestations de ce jour et 32% le soutiennent sans pouvoir y participer.
C’est l’effet double peine : des droits amoindris et la perte de chiffre d’affaires dus à la paralysie du pays.
Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, commente : « Le contexte est particulièrement défavorable pour venir expliquer aujourd’hui à des indépendants, commerçants, artisans et dirigeants de petites entreprises qu’ils doivent travailler plus longtemps sans aucun retour, que ce soit au titre de la pénibilité ou des niveaux de pensions. Les professionnels indépendants et dirigeants de TPE ont parfaitement compris que la réforme des retraites constituait un recul de leurs droits sociaux déjà bien maigres au regard du niveau de leurs charges. Autant qu’un recul pour leurs salariés.
Soumis à des niveaux de prélèvements sociaux et fiscaux insupportables, ils n’ont eu de cesse depuis 2018 et plus spécifiquement ces deux dernières années, de rogner sur leur rémunération pour sauver leur activité et donc ont amoindri leur retraite future*.
Aujourd’hui ils doivent faire face aux augmentations des énergies, des matières premières et des salaires… où est la vision économique du monde réel ? »