La banque de France a publié hier 14 juin le suivi mensuel des défaillances d’entreprises en France.
Une nouvelle fois, le constat est posé d’une forte dynamique des procédures collectives.
Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, commente : « Le SDI interpelle depuis plusieurs mois les pouvoirs publics sur la forte dégradation de la situation économique des TPE, jusqu’à présent en vain.
Pour autant, selon notre dernière enquête sur l’État des lieux des relations entre les banques et les TPE, nous formons le constat, chiffres à l’appui, que 93.000 TPE ne seront probablement pas en mesure de rembourser leurs 6Mds€ de PGE.
Bercy pour sa part constatait à fin janvier 2023 que 40.796 PME-ETI à la situation économique « fragile » à « fortement compromise » selon la cotation BDF, cumulaient 10,5Mds€ de dette PGE dans leurs comptes.
Au total, le budget de l’État exclu un potentiel total de 16,5Mds€ de dettes PGE non remboursées.
Un fait pour le moins étonnant dans un contexte de contrainte budgétaire particulièrement marquée.
Le SDI s’est encore ouvert hier matin des conséquences de ces non-dits lors d’une réunion regroupant députés et sénateurs de différents groupes parlementaires .
Notre message est clair : il est impératif, dans l’intérêt commun des entreprises, de leurs salariés et du contribuable, d’accorder aux chefs d’entreprises qui le souhaitent la faculté d’étaler le paiement de leur PGE sur une durée minimum supplémentaire de 2 ans ».