France Inter – EMISSION « On n’arrête pas l’eco »
Notre délégué général est intervenu cette semaine sur France Inter pour dresser un bilan sur les difficultés rencontrées par les TPE quant aux recrutements.
Beaucoup font face à des difficultés financières liées aux dettes COVID. Le remboursement du PGE et les cotisations URSSAF poussent les chefs d’entreprises à faire des choix pour préserver leur trésorerie.
Nous avons constaté cette tendance dans les résultats de votre enquête. En effet en tant que dirigeants de TPE vous devez réaliser des arbitrages pour assurer le paiement de vos PGE (pour ceux qui en ont), en sacrifiant le recrutement pour 26% d’entre-vous.
Ce faisant, les TPE concernées soit 350.000 unités (70% des 500.000 TPE ayant un PGE) hypothèquent leur avenir à moyen-long terme au profit du paiement d’une dette par nature improductive puisqu’elle n’a pas servi à investir mais à assumer les charges courantes.
Aujourd’hui ce sont plus de 250 000 entreprises qui sont dans des situations délicates et qui par conséquent sont obligés de stopper les embauches.
Le SDI rejoint par d’autres se mobilise pour faire entendre votre voix et mettre en avant vos difficultés quotidiennes.
De ce fait nous porterons donc notre combat pour l’allongement de la durée de remboursement du PGE à son taux initial ! Un geste qui pourrait redonner un souffle à la trésorerie de nos TPE.
Tablettes Lorraines – Changement de régime…
Le Figaro – Le PGE, un fardeau pour les petits patrons
Basé sur notre enquête, cet article met en lumière les données alarmantes concernant les effets du remboursement des Prêts Garantis par l’État.
Cet article révèle des chiffres inquiétants :
– 69 % des chefs d’entreprise sont contraints de réduire leurs dépenses pour équilibrer leur trésorerie
– 67 % voient leur rémunération personnelle diminuée
– 63 % réduisent leurs investissements.
Le PGE, conçu pour aider les entreprises en crise, est devenu un frein à leur croissance. ????
Notre enquête d’octobre montre que 70 % des entreprises ayant un PGE en cours de remboursement doivent réduire d’autres dépenses pour payer leur dette. Il est préoccupant de voir que de nombreux chefs d’entreprise doivent prioriser le remboursement de leurs dettes au détriment de leur rémunération personnelle et de l’investissement dans leur entreprise.
Il est urgent de trouver des solutions pour alléger cette pression financière sur nos TPE et indépendants.
Ensemble, nous devons sensibiliser et œuvrer pour des réformes visant à soutenir nos petites entreprises, les véritables moteurs de notre économie.
Radio Classique – Le Journal de l’Économie avec François Geffrier
Les Échos : Covid : la facture des PGE continue de baisser pour l’Etat
« Dans une enquête réalisée le mois dernier, le Syndicat des indépendants garantit en effet que le PGE demeure « une lourde hypothèque sur l’avenir de 350.000 TPE ». Si l’association professionnelle s’étonne elle-même d’un « nombre minime de défauts », elle alerte sur « les arbitrages des chefs d’entreprise pour assurer le paiement de leur PGE, en sacrifiant au moins deux éléments de croissance que sont les investissements et recrutements ainsi que la stabilité de leur trésorerie »
3 Responses
Merci, vraiment le remboursement du PGE et très compliqué.
Nous comprenons tout à fait la complexité du remboursement du PGE. Si vous souhaitez partager votre expérience par écrit ou en vidéo, n’hésitez pas à nous solliciter. Nous serions ravis d’entendre votre témoignage et de le partager pour aider d’autres personnes dans la même situation. N’hésitez pas également à contacter le service juridique du SDI qui peut vous aider.
Le pge est une grosse arnaque.je suis horticulteur quand le covid est arrive, je devais faire de mars a juin des expos de plantes.tout a ete annule.mon comptable a calcule la perte de chiffre d’affaires et afait une demande de pge.
je suis en train d’acheter du chiffre d’affaires qui m’a ete vole par l’etat.je n’ai plus la capacite d’investir.
l’etat avec la bpi aurait du nous annuler le pge.encore 2 ans de remboursement et je prends ma retraite sans rien
vendre.nos petites entreprises ne valent rien et les jeunes ne veulent pas faire 250h par mois pour 1000€.
ils ont bien raison, ils sont mieux payes chez eux a ne rien faire ou a faire du black qui nous retire encore du C.A.