Les JO de Paris 2024 à peine terminés, les professionnels du tourisme et leur ministre démissionnaire Olivia Grégoire évoquent des chiffres diamétralement opposés quant aux retombées économiques de cet événement international.
Chacun semble s’accorder sur la qualité de la tenue des Jeux, de leur organisation et de la ferveur populaire qu’ils ont suscités.
Quant aux retombées économiques, Olivia Grégoire fustige comme à son habitude les « esprits chagrins » en avançant un taux de remplissage des hôtels supérieur de 16% à période comparable, du moins dans les villes participantes. Les professionnels parisiens du secteur en conviennent mais pointent pour leur part un taux en baisse sur juillet (60%) et drastiquement faible sur la seconde moitié du mois d’août (45%), outre des baisses importantes au sein d’une majorité de professionnels de la restauration.
La ministre achève enfin son argumentation en assurant d’une rentabilité complète des JO à échéance de… 15 ans !
Il est à espérer que Paris, et plus particulièrement les commerçants situés dans la poignée de kilomètres carrés des JO, a su tirer son épingle du jeu. Pour autant et en fonction des besoins de sa démonstration, la ministre ne peut pas tantôt segmenter son propos, tantôt le globaliser.
En l’occurrence et à ce stade il semble que la saison touristique en France soit pour le moins en demi-teinte, essentiellement du fait d’une clientèle française moins présente et/ou peu encline à consommer.
La saison n’est certes pas terminée et de premiers éléments favorables semblent se profiler pour le mois de septembre 2024.
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Retrouvez notre communiqué de presse sur La fin de la parenthèse enchantée des JO et les retombées économiques liées à cet événement.