La fin de la parenthèse enchantée des JO marque le retour à une réalité aussi délétère qu’anxiogène pour l’économie

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La fin de la parenthèse enchantée des JO marque le retour à une réalité aussi délétère qu’anxiogène pour l’économie

Le Président de la République tentera de dénouer vendredi prochain la crise politique, voire institutionnelle, qui paralyse le pays depuis le résultat des élections législatives anticipées du 7 juillet dernier qui n’ont donné jusqu’à ce jour aucune majorité de gouvernement.

Nul doute que les Jeux Olympiques auront porté haut les valeurs sportives et républicaines de la France auprès des observateurs du monde entier.

Pour autant, tel un décor Potemkine, cette parenthèse enchantée a simplement masqué les graves difficultés économiques et institutionnelles de notre pays dont les entreprises, et au premier rang les TPE, sont victimes.

La crise économique est matérialisée par le niveau historiquement élevé des défaillances d’entreprises : 63.095 sur 12 mois à fin juillet 2024.
La Banque de France sera bientôt contrainte de modifier l’échelle de ses graphiques de suivi fixée au plus haut à 65.000 procédures collectives en une année depuis décembre 1991.
Nous devons impérativement faire face à cette réalité économique structurelle jusqu’à présent largement niée par la narrative d’un phénomène de rattrapage post-Covid.
Par ailleurs, il est essentiel de ne pas approfondir cette crise par la mise en place de mesures intenables pour nos TPE (forte hausse du SMIC, blocage des prix, indexation des salaires sur l’inflation hausse des prélèvements obligatoires,…).

Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI et des TPE déclare : « La parenthèse enchantée des JO a laissé en l’état l’ensemble des problématiques économiques et institutionnelles de notre pays.
Il est plus que temps pour le Président de la République de nommer le/la chef(fe) de gouvernement.
Au nom des TPE, le SDI appelle à la formation d’une équipe gouvernementale qui saura prendre la mesure de la profondeur des difficultés économiques de nos entreprises et s’abstiendra de toute mesure qui ne pourrait que les amplifier.
En tout état de cause, il est impératif qu’une direction claire soit donnée. Si cette dernière devait être considérée comme insatisfaisante, nos entreprises s’y adapteront au mieux, par l’abandon définitif des projets d’investissements et recrutements d’ores et déjà suspendus depuis juillet, voire par des licenciements. »

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