Le dispositif de soutien aux chefs d’entreprises artisanales, commerciales, libérales et responsables de TPE dévoilé par le gouvernement est nettement insuffisant
à couvrir l’intégralité des situations concrètes vécues par les milliers de professionnels soutenus par le SDI depuis le début de la crise inédite du Covid-19.
Le point d’achoppement essentiel porte sur la condition tenant au niveau de 70% de perte de chiffre d’affaires pour les activités non tenues à une fermeture obligatoire.
Pour le SDI, il ne doit être fait aucune distinction entre les entreprises fermées de droit (par décret) et celles fermées de fait, faute de clients et/ou en raison de la fermeture des fournisseurs.
Une contribution légitime des compagnies d’assurance à hauteur de 1 milliard d’euros permettrait de doubler le nombre d’entreprises éligibles, notamment celles dont le chiffre d’affaires a baissé d’au moins 50% au lieu des 70% retenus.
Une telle mesure doit rapidement être mise en œuvre afin d’éviter des situations entrepreneuriales et familiales dramatiques avec les effets dominos en chaîne en cas de cessation d’activité.