Loi anti Fast Fashion : une avancée… mais pour qui ?

Le Syndicat des Indépendants salue l’initiative parlementaire visant à réguler les pratiques destructrices de l’ultra fast fashion portée par des plateformes comme Shein ou Temu. Une proposition de loi essentielle pour lutter contre des pratiques commerciales déloyales, écologiquement catastrophiques, et humainement immorales.

Mais une question demeure : à quand une loi pour protéger nos petites boutiques françaises de la concurrence tout aussi déloyale exercée par les géants européens du prêt-à-porter ?

Car si l’ultra fast fashion est pointée du doigt, la fast fashion « made in Europe », incarnée par des enseignes bien installées, continue d’écraser nos TPE indépendantes : ces commerces de proximité qui font vivre nos centres-villes et s’engagent dans des pratiques responsables.
Entre les promotions permanentes et la force de frappe du e-commerce, ces pratiques commerciales tuent à petit feu l’économie locale. Les boutiques indépendantes, déjà fragilisées, sont privées d’un cadre équitable pour concurrencer ces géants du textile.

Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI :
« Quand ce sont les grandes marques françaises ou européennes qui souffrent, la loi intervient.
Mais quand il s’agit des TPE, c’est silence radio. Il est temps d’aller plus loin en instaurant une taxe spécifique sur le e-commerce des grandes enseignes, pour rééquilibrer les règles du jeu, limiter la vente en ligne et encourager la consommation en magasin évitant ainsi les importations étrangères»

Le SDI appelle les pouvoirs publics à une prise de conscience urgente !

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