Le vrai feu d’artifice n’aura pas lieu le 14 juillet mais bien à partir du 15. Pas sur les quais de Seine, mais sur le front économique. À en croire François Bayrou, c’est à cette date qu’un plan de redressement budgétaire de 40 milliards d’euros sera présenté. Le conclave, lui, s’achève sans décision, sans méthode, sans boussole sur la réforme des retraites.
Le SDI s’étonne de voir, une fois encore, le gouvernement fuir les moments où il pourrait montrer qu’il pilote réellement ce pays. La question des retraites est un levier structurant : elle mérite mieux qu’un calendrier repoussé à l’automne, un silence sur les arbitrages et une communication à vide.
Derrière les mots rassurants, aucune évaluation, aucun chiffrage, aucun calendrier précis. On ne réforme pas à la marge un modèle qui menace de s’effondrer. Et on ne rétablit pas la confiance avec des effets d’annonce saisonniers.
Si un plan à 40 milliards doit être présenté, alors qu’il soit enfin accompagné d’une vision économique claire – et d’un traitement juste pour les plus petites structures qui, rappelons-le, emploient près d’un quart des actifs français.
• Pas d’alourdissement du coût du travail pour les TPE, déjà en limite de survie.
• Pas de réforme injuste pour les femmes ayant élevé des enfants.
• Pas de conflit générationnel déguisé en réforme universelle.