Alors que le Ministre du commerce et de l’artisanat Serge Papin dénonce l’installation de Shein au nom de la défense du commerce local, La Poste, dont la présidente vient d’être nommée sur recommandation du Président de la République, s’apprête à renforcer un partenariat logistique avec Temu, autre géant chinois du e-commerce.
Pour le SDI, cette contradiction illustre une politique économique à double discours : on dénonce la fast fashion d’un côté, on la soutient logistiquement de l’autre.
Les deux plateformes, Shein et Temu, incarnent un même modèle destructeur :
• importations massives, produits à bas coût ;
• optimisation fiscale ;
• dumping social et écologique.
En s’appuyant sur les infrastructures françaises, elles concurrencent directement les artisans, commerçants et e-commerçants locaux, fragilisant la production nationale et accélérant la désertification des centres-villes.
Le SDI appelle à une cohérence politique claire et immédiate :
1. Suspension du protocole La Poste–Temu.
2. Application effective du cadre européen avant tout nouvel accord.
3. Une taxe de 10€ (contre 2€ proposés dans le PLF 2026) sur chacun des 1,5 milliard de petits colis importés chaque année en France depuis des pays extraeuropéens.
🗣️ « Dire non à Shein et livrer Temu, c’est fermer une porte pour ouvrir la fenêtre.
La cohérence, c’est de choisir les TPE, pas les plateformes chinoises. »
— Marc Sanchez, secrétaire général du SDI