À l’issue d’un exercice présidentiel attendu mais sans relief, diffusé sur TF1, le SDI regrette une prise de parole hors-sol, incapable de répondre aux urgences économiques qui affectent les entreprises françaises et plus encore les très petites entreprises (TPE).
Le bilan esquissé s’appuie, sans surprise, sur la période 2017–2019, présentée comme un temps fort de réformes. Certes, la baisse du taux d’impôt sur les sociétés, la transformation du CICE et certaines mesures de flexibilisation du marché du travail ont pu bénéficier à une partie du tissu productif. Mais ces dynamiques, déjà inégalement réparties, ont été rapidement neutralisées par les effets cumulatifs des crises successives.
Aujourd’hui, le constat est partagé dans tous les secteurs : explosion normative, opacité administrative, imprévisibilité fiscale, coût du travail maintenu à un niveau décourageant et recul de la productivité. Dans ce contexte, les entreprises dans leur ensemble réclamaient un cap clair, des priorités lisibles et des perspectives d’action.
Mais ce sont les très petites entreprises, en particulier, qui paient le prix fort. Ce sont elles qui, faute de services supports, absorbent seules les contraintes de conformité, qui ne peuvent ajuster leur masse salariale à la volatilité des cycles, et qui restent structurellement exclues des dispositifs publics pensés pour les entreprises « moyennes » ou « stratégiques ».
Le SDI attendait une inflexion : des engagements précis sur la simplification du droit, une réforme du temps de travail mieux articulée à la réalité opérationnelle, des mesures de protection ciblées sur les indépendants et les structures de proximité. Aucun de ces leviers n’a été actionné.
Nous le redisons : les six millions d’actifs qui animent les TPE, artisans, indépendants et petites structures locales ne sont ni un segment marginal, ni une variable d’ajustement. Ils sont la condition de toute relance durable, de toute cohésion territoriale et de tout modèle social soutenable.
En l’absence d’un virage stratégique, le pays s’enfonce dans le désalignement : entre discours et réalité, entre agrégats macroéconomiques et tissus entrepreneuriaux réels, entre la parole publique et l’économie aujourd’hui subie.
2 réponses
Les retraités n’ont plus la possibilité de langer à leur faim , les foyers ne peuvent plus boucler leur fin de mois , on ne peux plus se faire de petits plaisirs , c’est dodo boulot! Le pouvoir d’achats augmente et oas les revenus ! Je suis retraitée, je ne oeux plus aller manger en ville , voir m’acheter de la viande , les légumes et les fruits sont inabordable, et ne viennent même pas de France ! Ou alors nous ?
Que devons nous faire pour avour dans nos assiettes des repas équitable, de la viande à des prix normaux, même mes friutet légumes n’arrivent plus dans nos assiettes! Le riz les pâtes, ras le bole ! Plus d’expertises, plus de divertissement. On passe notre temps à compter , on survi tant bien que mal avec la vie qui ne cesse d’augmenter.