Les pouvoirs publics ont su identifier les secteurs « les plus touchés » par la pandémie et développer des modalités de soutiens efficaces pour ces derniers. La crise économique induite par la Covid ne se contente malheureusement pas de frapper ces seules activités.
Malgré des dirigeants volontaires à transformer la sortie du confinement en succès pour leur activité, la réalité des dettes accumulées, impose le maintien d’un filet de sécurité universel jusqu’à fin août 2021, ainsi que donner la possibilité d’étendre à deux ans la durée de remboursement du PGE même sans garantie de l’État sur cette dernière période. La reprise ne se fera réellement que si toutes les conditions sont rassemblées pour accompagner les entreprises dont une option de droit pour le remboursement sur 24 mois des dettes sociales et fiscales.
Enfin, permettons à chaque TPE de bénéficier d’un audit en vue d’établir un point de situation post-Covid et définir les conditions et modalités de poursuite d’activité, lorsque cela est possible, pour que ces entrepreneurs, durement touchés, puissent s’inscrire sereinement dans l’avenir seuls ou avec leurs salariés.