Interrogé hier soir sur TF1, le Premier ministre a confirmé la volonté du gouvernement de ne pas augmenter les impôts.
Le plan de réduction des déficits passera essentiellement par une (nouvelle) réforme de l’assurance-chômage, dont les effets financiers n’ont au demeurant fait l’objet d’aucun chiffrage.
Le premier ministre énonce une contradiction budgétaire qui consiste à compter sur les entreprises pour atteindre l’objectif du plein emploi comme source de « recettes supplémentaires » à l’appui des charges sociales et fiscales les plus élevées d’Europe.
Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, commente :
« Les professionnels indépendants et responsables de TPE sont soulagés de la nouvelle affirmation du premier ministre d’écarter toute augmentation des impôts.
Pour autant, combler les déficits par le plein emploi relève de la méthode Coué déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois sur le thème d’une économie et d’entreprises dynamiques.
Les TPE, soit 98% des entreprises en nombre et premier employeur de France, sont loin d’être en capacité de recruter en masse dans un contexte économique dégradé sans changement drastique du poids des charges qui pèsent sur les salaires.
La question fondamentale est celle de la soutenabilité d’un système qui s’ingénie à mettre en place des aides et exemptions pour compenser des niveaux de prélèvements manifestement trop élevés.
Pour le SDI, l’une des solutions passe par la remise à plat d’un système structurellement défaillant.
Puisque Gabriel Attal renvoie la responsabilité de trouver des solutions aux partenaires sociaux, aux experts et à la société civile, en voici une… qui nécessite du courage politique et DONT ON NE POURRA CERTES PAS FAIRE L’ÉCONOMIE »