Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, réagit au mot d’ordre de grève lancé ce jour par une partie des organisations syndicales :
« Il est plus que regrettable que certaines organisations syndicales poursuivent voire tente d’amplifier un mouvement dans le déni des règles du dialogue social dont elles sont supposées être les garants. Il est difficilement acceptable d’Impliquer l’ensemble du pays et de l’économie dans les revendications de salariés de grandes entreprises dès lors que des accords majoritaires sur ces sujets ont d’ores et déjà été signés. La vie chère concerne tous les citoyens, et notamment les artisans, commerçants, dirigeants de TPE dont les revenus ont fortement chuté sur les deux dernières années pour atteindre moins d’un SMIC pour 68% d’entre eux. A ce jour, ils tentent de sauver leur activité, payer leurs dettes et leurs salariés, dans un contexte économique en constante dégradation. Les blocages et mouvements sociaux ne font qu’amplifier ces difficultés majeures, comme nous l’avons vu lors des mouvements des gilets jaunes ou celui sur la réforme des retraites. Lorsque ces difficultés deviennent insurmontables, les augmentations salariales des uns auront pour effet le licenciement des autres. Une organisation syndicale responsable devrait s’interroger objectivement sur cet aspect de ses modes d’action. »