Plan France Relance – Le gouvernement laisse les TPE s’écraser sur leur mur de dettes et confond relance avec une fantasmatique transformation du pays !

Dans le prolongement du Plan France Relance dévoilé par le Premier Ministre, Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, exprime la profonde désillusion des 2,1 millions de dirigeants de TPE. Alors que cette rentrée signe pour nombre d’entre eux le véritable début de difficultés financières majeures liées au remboursement des dettes accumulées sur les six derniers mois, aucun dispositif ne vient appuyer les conditions de leur pérennité et de la pérennité des millions d’emplois de leurs salariés.

« Dans un contexte économique déjà peu favorable, la vague de faillites et de licenciements annoncée parmi les TPE prend corps sans que le gouvernement ne fasse rien pour l’endiguer».

A l’exception de la baisse de la CFE (proposition initiée et portée par le SDI), aucune mesure n’est de nature à soutenir les centaines de milliers de professionnels artisans, commerçants, professionnels libéraux, placés face au mur de leurs dettes sociales, fiscales, locatives, bancaires et commerciales reportées durant des mois et qui arrivent à échéance ce mois de septembre.

 

Les prêts participatifs, soumis à des conditions de labellisation et de structuration financière spécifique des entreprises sont loin de concerner l’écrasante majorité des TPE ou de répondre à leurs besoins immédiats de trésorerie.

Il est impératif d’assurer le maintien en activité de nos TPE pour éviter la case sociale, la destruction d’emplois (des millions versus une promesse de création de 160 000).

C’est pourquoi le SDI appuie fermement les propositions suivantes :

  • Aligner les dispositifs d’exonération des charges personnelles du chef d’entreprise, d’exonération des charges sociales et crédits de charges sociales à toutes les TPE qui ont cessé leur activité durant la période de confinement.
     
  • Maintenir le fonds de solidarité jusqu’au 31 décembre 2020 pour toutes les entreprises de moins de 11 salariés sans distinction de secteur d’activité et sous conditions d’éligibilité.
     
  • Traiter la question des loyers commerciaux en souffrance avec la mise en possibilité de report des loyers impayés voire de leur annulation en contrepartie d’avantages fiscaux pour les petits propriétaires.

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