Dans les colonnes du Figaro, le SDI interpelle les pouvoirs publics quant aux conséquences du troisième confinement en une année pour les entreprises de proximité et les TPE.
Bien que les études scientifiques aient démontré que nos entreprises ne sont pas vectrices du virus au regard des efforts sanitaires consentis, nous sommes les victimes économiques d’une gestion défaillante dans la prévention et le traitement de cette pandémie.
Le SDI en appelle en conséquence à un plan Marshall de sortie de crise pour les TPE.
Ajoutons l’approche spécieuse des pouvoirs publics quant à la notion de « coût » annoncée par Bercy au titre de la fermeture de 150.000 unités commerciales et artisanales.
Une simple division nous informe en effet que 11Mds€ à répartir sur 150.000 TPE de proximité donne pour résultat moyen 73.333€… Ce n’est évidemment pas le montant mensuel de subvention versé à chacune de ces entreprises.
Bercy gonfle les chiffres en mélangeant des choux et des carottes, en ajoutant le manque à gagner fiscal, les soutiens déjà en place (notamment la prise en charge des coûts fixes des grandes entreprises), ainsi que le chômage partiel… pour aboutir au sentiment selon lequel : « Mais de quoi se plaignent-ils » ? Ce n’est ni objectif ni fair-play : nous ne demandons qu’à travailler et ne venons pas quémander.
En revanche, nous entendons obtenir le juste retour des efforts considérables qui nous sont imposés pour nos activités et nos vies personnelles !