Soldes d’hiver 2022 : les plus catastrophiques de ces dernières années !

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2022 marque une descente aux enfers dans l’histoire récente des soldes

Depuis 2018, chaque période de soldes d’hiver connaît ses avatars. Des mouvements sociaux (Gilets Jaunes, Retraites) aux crises sanitaires répétées, les soldes en sont à leur quatrième saison consécutive d’obstacles à la libre circulation des consommateurs.

Pour autant, cet hiver 2022 marque une vraie descente aux enfers dans le constat établi par les commerces de proximité quant au bilan des soldes avec un total d’avis négatif de 75% dont 34% d’avis très négatif.

Une baisse de CA 2022 vs 2021 pour 77% des personnes interrogées

De fait, au regard des soldes d’hiver 2021 aux résultats déjà en demi-teinte en raison notamment du décalage de la période, 77% des personnes interrogées enregistrent une baisse de chiffre d’affaires de 10% à 30% dans la majorité des cas, près d’un commerçant sur 5 faisant état de baisses pouvant atteindre 40%.

Des soldes privés peu pratiqués et sans effet notable

La faible proportion de professionnels de proximité ayant pratiqué les soldes privés (24%) n’y ont par ailleurs trouvé un intérêt que dans 12% des cas.

Ni la météo ni le e-commerce ne sont en cause

Plusieurs facteurs s’imposent habituellement pour justifier a posteriori une baisse de chiffre d’affaires à l’occasion des soldes.

La météo n’est pas en cause cette année à l’appui de températures glaciales qui ne pouvaient que favoriser l’achat de pièces d’hiver parmi les commerces de l’équipement de la personne.

La montée en puissance des achats sur internet, en forte progression depuis le début de la crise sanitaire, participe certainement à une partie de l’explication. Elle ne saurait cependant justifier à elle seule une telle baisse, sachant que les consommateurs restent particulièrement attachés à la manipulation des produits et à l’essayage dans ce même secteur.

Le télétravail comme facteur brutal et majeure

En l’occurrence, l’élément fondamental qui justifie la majeure partie de cette catastrophe industrielle est la mise en place du télétravail obligatoire qui a marqué une baisse de fréquentation pour 85% des personnes interrogées, notamment dans les centres des grandes villes et métropoles.

Des stocks invendus élevés et une trésorerie exsangue

Avec des stocks restant à écouler supérieurs ou très supérieurs à une année classique pour 76% des professionnels interrogés, la problématique de court terme est leur capacité à disposer de la trésorerie nécessaire en vue de l’acquisition des prochaines collections, gage de leur capacité à poursuivre leur activité.

63% des professionnels demandent le rétablissement de l’aide aux stocks invendus

Dans ce contexte, près de deux-tiers des professionnels de proximité concernés estiment nécessaire que soit renouvelée l’aide aux stocks invendus mise en œuvre en 2021.

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