PLF et PLFSS 2025 : Baisse des dépenses ou hausse des recettes, le choix est fait !

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Dans le cadre du maintien de la revalorisation des retraites au 1er janvier 2025, le SDI estime que le gouvernement a fait son choix non pas sur une baisse des dépenses, notamment sociales, mais d’une augmentation des recettes au premier chef sur nos entreprises. 

Deux sujets sont particulièrement préoccupants pour les 3 millions d’entrepreneurs individuels et dirigeants de TPE et leurs 4 millions de salariés : 

•⁠  ⁠La hausse des charges sur les bas salaires ; 
•⁠  ⁠La diminution des aides à l’apprentissage. 

De fait, ces deux points rejetés à l’Assemblée nationale sont toujours présents dans le texte transmis au Sénat.

Alors que le niveau de défaillance des entreprises est historiquement élevé, que les plans sociaux se multiplient, que les embauches sont au point mort et les investissements en replis, le gouvernement fait un choix politique. Il accroît les recettes en augmentant les charges qui pèsent sur les entreprises avec le risque majeur d’une amplification du ralentissement de notre économie.

Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, déclare : « Il est pour le moins regrettable que le gouvernement opère le choix laxiste d’une hausse des prélèvements obligatoires sur les entreprises, non plus seulement au motif de combler des déficits à terme mais désormais d’augmenter les dépenses sociales. 

La baisse des aides à l’apprentissage, la hausse des charges sur les bas salaires et des taxes sur l’énergie ne sont pas acceptables dans un contexte de sommet historique des défaillances d’entreprises. Beaucoup de parlementaires et mêmes certains membres du gouvernement en sont conscients…

C’est pourquoi le SDI reste plus mobilisé que jamais à l’appui de ses réunions avec l’exécutif et celles à venir au Sénat en vue de faire barrage à ces dispositifs qui desserviront à court, comme à long terme, l’objectif de réduction des déficits. 

Pour rappel  afin de résorber ces derniers, les seules mesures efficaces sont une baisse de la dépense publique manifeste et réelle et un accroissement de l’activité par l’augmentation du temps de travail. »

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