Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, déclare « Les résultats de ce premier tour des élections législatives sont la confirmation d’un vote sanction et non d’adhésion à l’encontre du gouvernement actuel. Ils sont aussi l’expression du mal être de beaucoup de dirigeants de TPE qui se sont sentis délaissés et incompris tout au long de ces deux dernières années, voire depuis les gilets jaunes. Ces résultats sont l’opportunité de constater le fossé entre les analyses macro du gouvernement et les réalités douloureuses vécues dans nos provinces. Le SDI continuera à porter inlassablement ses propositions sur des sujets d’intérêt national touchant notre économie de proximité et ce quelle que soit la majorité gouvernementale qui sortira des urnes dimanche prochain. »
Une réponse
La plupart des commentateurs sont d’un avis contraire : le vote sanction s’est transformé en vote d’adhésion.
Pourquoi ? Parce que Macron est odieux, beaucoup plus que Marine, et que le gouvernement Borne puis Attal, à coup de 49.3, est arrivé à plus de 3000 milliards de dettes et à la destruction de toutes les infrastructures du pays, y compris la désintégration du peuple français.
C’est à dire que Bardella, infiniment plus sympathique qu’Attal, ne pourra pas faire pire, d’autant qu’il aura une marge de manœuvre très réduite, même s’il atteignait une majorité absolue à l’AN.
Au final, le RN de 2024, c’est juste le RPR des années 2000 : il n’y a pas de miracle à en attendre, si ce n’est le retour d’un peu plus de bon sens, voire d’un peu plus d’ordre et de stabilité. Pour moi petit patron, entre Mélenchon et sa bande d’hystériques et Bardella, il n’y a pas photo.
Reste que cette fracturation de la société, issue des mensonges permanents de tous les partis politiques, est regrettable : comment avancer ensemble alors que tout le monde s’insulte ?