Il existe de nombreux sondages et enquêtes destinés à prendre le pouls de l’activité économique.
Les plus avancés comprennent une part de TPE (professionnels indépendants, artisans, commerçants, dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés) dans leur échantillon.
Leurs résultats n’en restent pas moins “macro”, gommant au passage le ressenti et le vécu de 98 % des structures entrepreneuriales en nombre.
Il en est ainsi des statistiques de la Banque de France concernant le financement des entreprises pour qui les “TPE” sont des entreprises jusqu’à 19 salariés et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires.
L’INSEE, pour sa part, cumule ou distingue selon les cas, les microentreprises au sens de la LME (Loi de Modernisation de l’Économie) de 2008 et les microentrepreneurs, soit dans ce dernier cas à ce jour 1 million d’activités individuelles.
Le SDI propose un focus spécifique sur un niveau de granularité rarement atteint, à savoir sur les seules entreprises de moins de 10 salariés et moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, lesquelles représentent 18 % des salariés du secteur privé (3,6 millions) et 19 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises.
Aussi nombreuses qu’hétérogènes, les TPE sont majoritaires dans toutes les branches d’activité et réparties sur l’ensemble des territoires urbains et ruraux.
En lien direct avec les consommateurs et leurs clients professionnels, elles sont en première ligne des mouvements économiques, à la hausse comme à la baisse.
Leurs constats et ressentis anticipent bien souvent les mouvements profonds qui se diffuseront dans l’ensemble de la chaîne de valeurs.
C’est pourquoi le SDI estime essentiel de les interroger régulièrement afin d’anticiper les constats que la “macro” devra intégrer tôt ou tard.