Enquête Soldes d’Été 2024

Un début de saison estivale toujours compliqué

70% des répondants font face à des problèmes de trésorerie
Ces difficultés financières poussent 25% des commerçants à envisager une cessation d’activité au cours de l’année 2024.
Un état d’esprit négatif pour près de 9 commerçants sur 10
Les commerces de proximité, et plus particulièrement ceux concernés par les soldes (textile, équipement de la maison,…) abordent le début de la saison d’été 2024 avec un état d’esprit particulièrement négatif. De fait, près de 9 commerçants sur 10 se disent inquiets ou désabusés, lorsqu’ils ne sont pas en colère ou déprimés, face à un environnement économique particulièrement tendu.

Mauvaise nouvelle pour les consommateurs avec des taux de première démarque plus faible qu’à l’accoutumée

Des premières démarques à -20% / -30% en majorité
Malgré des difficultés financières, les commerçants ne reproduiront pas les mêmes taux de première démarque que les soldes d’hiver 2024. -30% en majorité contre -40% en janvier dernier.

Les soldes sans effet positif sur le chiffre d’affaires pour 53% des répondants

Les soldes noyés par les promotions permanentes
Les soldes ne font clairement plus recette parmi les commerçants de proximité dans un contexte de promotions permanentes à destination des consommateurs. Anniversaires, Black Friday, Mois de… , French Days, Amazon Prime Days,… sont autant de périodes à la main de la grande distribution physique et/ou du e-commerce qui brouillent le message du signal prix auprès des consommateurs.
Des soldes qui ne permettront pas de reconstituer la trésorerie des indépendants
67% des commerçants estiment que cette période ne suffira pas à reconstituer leur trésorerie.

Report des dates de soldes : une revendication phare du commerce de proximité

Le non-sens de dates de soldes sans lien avec la saison
Solder les produits d’été au début de la saison ? Un non-sens pour les commerçants qui ne peuvent proposer leurs produits à la vente au prix avant de devoir déjà concéder des rabais. Les plus anciens se souviennent avec nostalgie des soldes fixés en août. Ils sont ainsi 81% à prôner un report des dates de soldes d’au moins deux semaines voire quatre semaines.
Le contexte économique actuel : un frein à la consommation
Le contexte économique actuel marqué par les élections législatives anticipées, est perçu comme un frein à la consommation par 45% des commerçants. Les périodes d’incertitude politique tendent à rendre les consommateurs plus prudents, ce qui se traduit par une baisse des dépenses

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