Alors que le Sénat entame les discussions sur les PLF et PLFSS 2025, deux projets majeurs apparaissent dans le débat :
• Un doublement de la taxe de solidarité sur la masse salariale des entreprises ;
• Une hausse de la TVA.
Le SDI, au nom des artisans, commerçants, libéraux et dirigeants de TPE, marque son opposition à ces projets qui consistent in fine à :
• Renchérir le coût du travail ;
• Pénaliser la consommation.
Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI, déclare : « Les débats budgétaires en cours et les prises de position auxquelles ils donnent lieu portent systématiquement sur l’augmentation des recettes.
Cette approche est profondément contreproductive dans un contexte de ralentissement économique au sein de l’un des pays d’ores et déjà le plus taxé d’Europe.
La Commission européenne elle-même peine à détecter des baisses de dépenses au sein du budget français.
S’attaquer à nos dépenses devrait constituer le préalable essentiel et prioritaire du gouvernement. Comme se poser la question du fléchage de celles-ci c’est à dire identifier si l’argent des français est géré ou seulement ponctionné et distribué à de multiples tonneaux des Danaïdes. Si moins dépenser est complexe que dire de commencer à bien gérer pour dépenser sans risque de dérapages. A ce niveau de dettes, des responsabilités devraient être avancées. L’argent des français et celui ponctionné auprès des entreprises dont les dirigeants ne peuvent plus se rémunérer, est précieux autant que de plus en plus rare… ».