Enquête soldes d’hiver 2025

enquête soldes d'hiver 2025

Les principaux enseignements

Soldes d’hiver 2025 : un passage obligé sans effet significatif pour le commerce de proximité

Les soldes noyés par les promotions permanentes
Comme l’année dernière, les soldes d’hiver peinent à susciter l’enthousiasme chez les commerçants, qui dénoncent un contexte de promotions permanentes. Black Friday, French Days, Amazon Prime Days, et autres opérations menées par la grande distribution et le e-commerce contribuent à minimiser, voire effacer, l’attrait commercial des périodes de soldes chez nos commerçants.

Un état d’esprit négatif chez les commerçants

 

    • 89% des commerçants préoccupés
      Comme en 2024, l’année 2025 débute avec un état d’esprit largement négatif chez les commerçants de proximité. Près de 9 commerçants sur 10 se déclarent inquiets, désabusés ou même déprimés face à un environnement économique toujours aussi tendu.

    • 46% des répondants constatent une fin d’année 2024 négative
      Près de la moitié des commerçants interrogés jugent la période des fêtes décevante, confirmant une tendance déjà observée les années précédentes.

Les stratégies et leurs limites

 

    • Une démarque initiale élevée : -30% en moyenne
      Pour tenter d’attirer les consommateurs, les commerçants optent cette année pour des démarques importantes dès le début des soldes. Cependant, ces rabais, nécessaires pour générer du chiffre d’affaires, risquent de fortement peser sur les marges.

    • 64% des commerçants estiment que les soldes n’écouleront pas leurs stocks
      Plus de la moitié des répondants pensent que la période des soldes ne leur permettra pas de reconstituer leur trésorerie ni d’écouler la majeure partie de leurs stocks.

Une revendication persistante : des soldes plus tardifs

 

    • Des commerçants pour un report des dates
      Le décalage des dates des soldes reste une demande forte, avec des commerçants qui prônent un retour à des dates plus tardives (février pour les soldes d’hiver), mieux adaptées à la saisonnalité.

    • Des niveaux de stocks encore élevés à écouler

       

        • 38% des commerçants disposent encore de 30% à 40% de stocks à écouler.
          Les commerçants se retrouvent une nouvelle fois avec des niveaux de stocks conséquents, conséquence d’un environnement économique peu favorable et d’une concurrence accrue, tant de la part des grandes enseignes que du e-commerce.

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