Le SDI demande que le Plan résilience intègre le PGE et les charges sociales des TPE.

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Le plan de résilience économique et social européen, et donc français, doit être discuté les 10 et 11 mars prochain à Versailles. Au-delà des secteurs « les plus impactés » à l’instar de la formule déjà utilisée pour la pandémie de Covid-19, Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, alerte sur la situation des TPE : 

« Nos petites entreprises du commerce et de l’artisanat sont parfaitement conscientes que le ‘quoi qu’il en coûte’ ne reviendra pas. L’objectif de ces responsables de TPE reste de vivre décemment du fruit de leur travail. Pour autant, dans un contexte particulièrement contraint, tant en raison de la baisse de consommation des ménages que du coût des énergies et des matières premières, le plan initial de remboursement des PGE par un surcroit de croissance ne tient plus. Déjà en novembre dernier, selon notre enquête CSA, un tiers des TPE considéraient comme vital l’allongement de droit d’au moins deux années de la durée de remboursement de leur PGE. A cet égard, l’outil développé en janvier dernier par le gouvernement est totalement inopérant. Avec la cinquième vague Covid, la hausse vertigineuse des prix des énergies et les conséquences prévisibles du conflit en Ukraine, l’avenir économique s’annonce sombre, au-delà des secteurs « particulièrement impactés ». 

C’est pourquoi, dans le cadre des discussions à intervenir les 10 et 11 mars, le SDI demande que l’allongement de droit de la durée de remboursement des PGE contractés par les TPE fasse partie intégrante du paquet résilience. Une telle mesure est sans incidence sur les finances de l’État et peut même contribuer à l’économie de la prise en charge des PGE d’un grand nombre d’entreprises défaillantes.

De plus, sans qu’il ne soit besoin d’en référer à la Commission Européenne, le SDI demande le renouvellement du dispositif de paiement des charges sociales sur 12,24, 36 mois au titre des charges de l’année 2021.

Ainsi, nos TPE ne sollicitent aucun subside de la part de l’État, mais a minima les moyens d’étaler le paiement de leurs charges afin de conserver une trésorerie précieuse à l’avenir. »

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